L’école primaire de Saint Martin le Nœud était invitée ce dimanche à fêter Halloween aux côtés des résidants !
Sont regroupés tous les matériels RDR annexe disponibles dans les CAARUD.
Dans cet article sont répertoriés tout le reste du matériel “réduction des risques” dont les pôles préventions disposent.
Sert à récupérer le matériel usagé.
Les CAARUD sont habilités à récupérer le matériel d’injection usagé (DASRI). Les boîtes existent en plusieurs formats.
Pommade cicatrisante et apaisante. Utile pour soigner les dommages causés à la peau chez les injecteurs, mais aussi sur les lèvres des utilisateurs de pipe à crack. Favorise la cicatrise post-abcès.
Désinfecte la zone avant l’injection.
Ne pas appliquer après injection au risque de retarder la cicatrisation en fluidifiant le sang. Utiliser de préférence le tampon sec.
Les préservatifs aident à lutter contre les transmissions des maladies et infections sexuellement transmissibles.
La consommation de certaines drogues entraîne la déshydratation du corps, et donc des muqueuses. Le gel lubrifiant prévient rupture du préservatif et donc des transmissions d’IST ou de VIH et/ou VHC.
Toujours utiliser des lubrifiants à base d’eau.
L’éthylotest est un outil permettant une évaluation du taux d’alcoolémie.
Le résultat de l’éthylotest demeure approximatif, il est donc préférable de contrôler son taux d’alcoolémie via un éthylomètre.
Bouchons d’oreille et bouteilles d’eau
Sont regroupés tous les matériels RDR voie nasale disponibles dans les CAARUD.
Dans cet article sont répertoriés tout le matériel RDR par voie nasale dont les pôles préventions disposent.
10 « pailles » par carnet. Une feuille est roulée en tube puis utilisée pour sniffer le produit.
Une paille = un sniff
Se rincer le nez, puis se moucher avant et après consommation.
Sert (notamment) à se rincer le nez après un sniff afin de diminuer le risque de lésions des cloisons nasales.
Attention : le sérum physiologique n’est pas injectable.
Sont regroupés tous les matériels RDR inhalation disponibles dans les CAARUD.
Dans cet article sont répertoriés tout le matériel RDR par inhalation dont les pôles préventions disposent.
Ce kit est un outil de prévention contre la transmission des infections transmissibles par le sang (hépatites, VUH). Il s’intègre dans la politique de Réduction des Risques mise en place par l’État pour les usagers de drogues. Il est financé par les Pouvoirs Publics.
1 pipe, 2 embouts, 1 filtre (grille) et 1 crème Hydramyl®.
Changer la grille lorsqu’elle commence à s’encrasser.
Sert à chasser le dragon ou plus précisément à inhaler certains produits (héroïne, MDMA). Le produit se dépose sur la partie mate de la feuille. Chauffer le produit à l’aide d’un briquet et inhaler à l’aide d’une paille.
Sont regroupés tous les matériels RDR injection disponibles dans les CAARUD.
Dans cet article sont répertoriés tout le matériel RDR par injection dont les pôles préventions disposent.
Ce kit est un outil de prévention contre le virus du Sida et des hépatites.
Permet de chauffer son produit dans une coupelle stérile, pour ensuite le filtrer avec un coton. Le tampon sec permet de stopper le saignement après injection.
L’eau PPI sert à diluer le produit dans la cup avant injection.
Usage unique, même si la totalité du produit n’est pas utilisée.
Si réutilisation après ouverture du produit: risque d’infections bactériologiques, fongiques etc.
Sert à faciliter la dissolution de l’héroïne brune. Moins acide que l’acide citrique, il permet de diminuer les risques de contaminations bactériennes et fongiques par rapport au citron et/ou au vinaigre.
Un sachet = une préparation.
Mettre l’équivalent d’une pointe de couteau dans la préparation.
Filtre adaptable aux seringues par un « clipse ». Filtre les impuretés du produit au remplissage de la seringue.
Filtre mieux que les cotons. A usage unique et personnel.
Fortement conseillé lors des injections de Subutex pour filtrer l’amidon afin d’éviter le gonflement des extrémités.
Seringues disponibles en plusieurs couleurs plus fines que les seringues trouvées dans les KIT+.
« Chacun sa couleur »
Préconisé pour les personnes ayant un système veineux abimé et qui ont du mal à trouver leurs veines.
Utilisation
Permet de rendre plus visible le site d’injection.
Conseil RDR
À usage personnel. À jeter lorsque le garrot est tâché de sang. À retirer impérativement avant l’injection. À n’utiliser qu’en cas de veines peu apparentes.
Les psilocybes sont des champignons “magiques”, c’est-à-dire qu’ils ont hallucinogènes.
Parmi toutes les espèces de champignons existent des “champignons magiques”. Ces derniers contiennent pour la plupart de la psilocybine, un hallucinogène.
Ces psilocybes poussent dans nos régions. La molécule active est la psilocybine. D’autres variétés sont consommées avec des dosages beaucoup plus importants.
Hallucinations : voir entendre et ressentir des choses inexistantes, anxiété, peur, nausées et spasmes musculaires.
Le LSD est un hallucinogène semi-synthétique qui altère la perception de la réalité.
Le LSD est l’une des drogues les plus puissantes qui soit.
Le Lysergide ou diéthyllysergamide est un hallucinogène semi-synthétique. Il vient, à l’origine, d’un champignon présent sur le seigle. Cette drogue altère la perception de la réalité.
Ce sont des petits morceaux de papiers buvards sur lesquels sont déposées des gouttes de LSD. La dose minimum est de 25 microgrammes. Les gouttes sont données en bouche, dans une boisson ou sur un sucre. Le buvard est vendu à 10€ en moyenne.
“Pic” dans les 2 à 4 heures.
Chez les femmes enceintes, il peut provoquer un avortement ou un accouchement avant terme.
Le LSD a des conséquences sur le long terme, incluant les flash-back (ou des “retours d’acide”) du voyage, une profonde anxiété, une dépression et des psychoses. Ces conséquences concernent tous les usagers, ceux d’un soir comme ceux qui en prennent régulièrement.
Le LSD est placé sous contrôle international. Il est listé dans le tableau I de la Convention sur les substances psychotropes de 1971 des Nations Unies.
La MDMA est la molécule active que l’on retrouve dans les comprimés d’ecstasy. Sa forme illicite se présente sous forme de comprimés.
La MDMA (méthylènedioxyméthamphétamine) est la molécule active que l’on retrouve dans les comprimés d’ecstasy, avec un stimulant (caféine, amphétamine…). Son usage thérapeutique est extrêmement limité, sa forme illicite se présente sous forme de comprimés.
Les dosages peuvent aller jusqu’à 300mg, le dosage normal étant 125mg. MDMA peut aussi se vendre sous forme de cristaux au gramme ou en unidose, appelée « parachute » ou « para », contenant environ 100 mg de substance.
La MDMA est alors ingérée comme pour les comprimés d’ecstasy mais elle peut aussi être inhalée (chasser le dragon) ou sniffée. En 2020, le prix courant en France est de 15€ le gramme de poudre.
La descente peut s’accompagner d’un état d’angoisse, de dépression et de grande fatigue.
Plus plus d’informations, lisez cet article de Le Monde.
L’héroïne est fabriquée à partir de la morphine, elle est à la fois un dépresseur et un perturbateur.
L’héroïne est une drogue utilisée principalement pour ses propriétés analgésiante et euphorisante.
L’héroïne est plutôt dénommée par le milieu des consommateurs comme : “la brune”, “la rabla”. Elle est une substance opiacée qui entraine un effet anesthésiant physique et émotionnel après absorption. Elle a aussi des propriétés euphorisantes et sédative.
Elle est une substance opiacée qui entraine un effet anesthésiant physique et émotionnel après absorption. Elle a aussi des propriétés euphorisantes et sédative.
L’héroïne est synthétisée à partir du latex de Pavot. En effet, la molécule contenue dans le latex est une morphine mais différente ce celle que l’on utilise en médecine. Le terme porte à confusion. (Se souvenir que la métamphétamine est fabriquée à partir de l’éphédrine qui est un produit disponible en pharmacie, or le produit de base de l’héroïne est une plante).
L’héroïne est majoritairement consommée par voie nasale actuellement, du fait de sa faible concentration en produits actif. Elle est également injectée et fumée (“chasser le dragon”)
Le chlorhydrate de cocaïne est un stimulant puissant et crée une grande dépendance. Le crack a des effets plus brefs et surtout plus intenses.
De son nom exact, le chlorhydrate de cocaïne est un stimulant puissant et crée une grande dépendance. Le crack est de la cocaïne que l’on fume.
Le crack est fabriqué à partir de la cocaïne soit à l’aide de bicarbonate de soude, soit d’ammoniaque. Après manipulation, la cocaïne se transforme en crack qui pourra être consommé par inhalation ou plus rarement par injection.
La différence du Crack par rapport à la cocaïne se voit dans la vitesse de passage dans le sang par sa forme inhalée. Cela le rend plus addictif sur le plan psychique et physique.
Les risques sont les mêmes que ceux de la cocaïne, en plus d’une neurotoxicité plus forte : les dommages sont plus rapides sur le cerveau.
On ajoute à tout cela des épuisements physiques et psychiques, des troubles du comportement (violence, paranoïa, état suicidaire) et des altérations des voies respiratoires (voire des arrêts cardiaques).
